750 grammes
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REVUE DE PRESSE de MesMotsCourts culin@ires
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24 octobre 2008

Une histoire d’oseille

canard_encha_n_

ON nous l’a suffisamment rabâché. Pour avoir la santé, Il faut avaler au mains cinq fruits et légumes par jour. Mais ça demande de plus en plus d’oseille. L’association Familles rurales (1 80 000 foyers) vient en effet de calculer qu’un couple dis­posant d’un smic avec deux enfants devait dépenser 12,6 % de ses re­venus (131 euros par mois) pour ingurgiter les 400 grammes quoti­diens de fruits et légumes recom­mandés par le ministère de la Santé. Une enquête qui a donné de l’urticaire à lnterfel, le lobby des fruits et légumes. Lequel a aussitôt bombardé les rédactions d’un com­muniqué de presse intitulé «Vérité sur le prix des fruits et légumes», où l’on apprenait avec soulage­ment qu’un couple avec deux en­fants ne dépensait « que » 7% du smic pour remplir son cabas bien comme il faut. Mais, bizarrement, pas de réponse à la question qui fâche : pourquoi les prix des fruits et des légumes ont-ils grimpé, en un an, respectivement de 10,5% et 15% ? C’est alors que l’on se souvient que le président du Programme national nutrition santé PNNS) avait proposé, il y a deux ans, d’offrir aux 5 millions de Fran­çais les plus pauvres des coupons repas pour se payer des fruits et lé­gumes. Il faut dire que la mission du (PNNS) est justement de lutter contre les maladies liées à la mal-bouffe. Une idée généreuse que Xavier Bertrand, notre ministre du Travail et de la Solidarité, qui offi­ciait à l’époque à la Santé, avait discrètement envoyée à la trappe. Au grand soulagement de l’indus­trie agroalimentaire et de la grande distribution, qui devaient financer la mesure, en s’acquittant chaque année d’une taxe de 500 millions d’euros (à peine 0,1 % de leur chiffre d’affaires). De là à imagi­ner que, pour Sarko, les pauvres comptent pour des prunes...

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